Soutenance de thèse : Manon Monfort
Soja
Édition du génome
Floraison
CRISPR-Cas9
Mardi 18 mars 14h00 - INRAE, Versailles
Caractérisation et édition du réseau de gènes régulant la floraison du soja afin de développer des variétés précoces mieux adaptées à sa culture en Europe
La capacité du soja à fixer l’azote atmosphérique en fait un atout clé du développement de l’agroécologie en Europe. Cependant, la culture du soja, une légumineuse de jours courts, est géographiquement restreinte en raison de sa sensibilité à la photopériode. Son adaptation aux jours longs, dans les régions à latitude élevée, requiert une floraison précoce. Le contrôle de la floraison est régulé par un réseau complexe de gènes, ce qui entrave les méthodes traditionnelles d'amélioration génétique. Durant ma thèse, j’ai employé une stratégie d’édition du génome, l’inactivation multiple de gènes par CRISPR-Cas9, pour créer de la diversité allélique au niveau du réseau génétique régulant la floraison du soja et ainsi développer des variétés précoces. Pour ce faire, cinq à onze gènes répresseurs de la floraison ont été sélectionné afin d’être inactivé et de générer des populations de soja présentant une précocité de floraison. Les résultats révèlent la création d’une diversité de mutants à temps de floraisons variés, fleurissant jusqu’à quatre semaines avant les témoins. Ces résultats illustrent le potentiel des techniques d'édition du génome pour l'amélioration de la culture du soja en Europe, renforçant ainsi son autonomie alimentaire, tout en contribuant à la transition écologique.
La capacité du soja à fixer l’azote atmosphérique en fait un atout clé du développement de l’agroécologie en Europe. Cependant, la culture du soja, une légumineuse de jours courts, est géographiquement restreinte en raison de sa sensibilité à la photopériode. Son adaptation aux jours longs, dans les régions à latitude élevée, requiert une floraison précoce. Le contrôle de la floraison est régulé par un réseau complexe de gènes, ce qui entrave les méthodes traditionnelles d'amélioration génétique. Durant ma thèse, j’ai employé une stratégie d’édition du génome, l’inactivation multiple de gènes par CRISPR-Cas9, pour créer de la diversité allélique au niveau du réseau génétique régulant la floraison du soja et ainsi développer des variétés précoces. Pour ce faire, cinq à onze gènes répresseurs de la floraison ont été sélectionné afin d’être inactivé et de générer des populations de soja présentant une précocité de floraison. Les résultats révèlent la création d’une diversité de mutants à temps de floraisons variés, fleurissant jusqu’à quatre semaines avant les témoins. Ces résultats illustrent le potentiel des techniques d'édition du génome pour l'amélioration de la culture du soja en Europe, renforçant ainsi son autonomie alimentaire, tout en contribuant à la transition écologique.
Directeur de thèse : Fabien Nogué - INRAE, IJPB, Versailles, équipe
Composition du jury
> François Parcy (Rapporteur) - CNRS, LPCV, CEA Grenoble
> Katrijn Van Laere - (Rapportrice) - ILVO, Flanders Research Institute for Agriculture, Belgique
> Cécile Schoving (Examinateur) - INRAE, Université de Toulouse
> Jean-Denis Faure (Examinateur) - INRAE, IJPB, Versailles
Une recherche développée à l’Institut Jean-Pierre Bourgin - Sciences du Végétal en collaboration.
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