Je suis chargé de recherche INRAE au sein de l’équipe SAS depuis 2020. Mes travaux sur l’allélopathie visent à décrypter les mécanismes génétiques et moléculaires des interactions chimiques souterraines entre plantes, notamment en s’intéressant au mécanisme de perception des Strigolactones.
J’ai effectué mes études universitaires à Sorbonne Université (UPMC) afin de devenir enseignant de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Après avoir obtenu l’agrégation, je poursuit en Master 2 ce qui me permet d’approfondir mes connaissances en physiologie végétale. En 2009, je réalise son stage de M2 à l’IJPB avec Catherine Rameau, qui venait de participer à la mise en évidence du rôle des strigolactones en tant qu’hormones végétales contrôlant la ramification. Je me passionne alors pour cette famille de molécules étonnante, à la fois phytohormones et composés allélopathiques exsudés par les racines des plantes stimulant la mise en place de la symbiose mycorhizienne à arbuscule et la germination des graines de plantes parasites. Dès lors, les strigolactones resteront au cœur de mes activités de recherche.
J’ai réalisé ma thèse de 2009 à 2012 sous la direction de Catherine Rameau sur l’étude de la voie de signalisation des strigolactones. J’ai montré, sur le modèle pois, que le niveau de transcrits du facteur de transcription, PsBRC1, l'homologue de TEOSINTE BRANCHED 1, est régulé par les strigolactones et permet de contrôler la ramification des plantes.
Entre 2013 et 2016, je poursuit la caractérisation entreprise durant ma thèse du récepteur putatif des strigolactones, dans le cadre d’un post-doctorat au SALK Institute, Etats-Unis, dans le laboratoire de Joanne Chory. En collaboration avec François-Didier Boyer de l’ICSN (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) j’identifie alors un mécanisme original de perception dans lequel le récepteur effectue une réaction enzymatique irréversible pour générer son propre ligand. Après un an d’ATER à l’IBPC sur la communication nucléo-chloroplastique, j’effectue entre 2017 et 2020 un second postdoctorat à l’IJPB, sur l’étude de l’évolution de la perception des strigolactones chez Physcomitrium patens (collaboration Sandrine Bonhomme, IJPB) et Phelipanche ramosa (collaboration Philippe Delavault, Université de Nantes).
Aujourd’hui je combine des approches de physiologie végétale, de génomique, de biochimie et de chimie analytique afin de déterminer les bases génétiques des interactions plantes-plantes au niveau de la rhizosphère, et tente d’identifier de nouveaux composés allélopathiques. La compréhension de ces mécanismes pourrait être exploitée en agriculture afin de développer de nouvelles approches d’agroécologie, notamment pour limiter l’usage des herbicides.
J’ai réalisé ma thèse de 2009 à 2012 sous la direction de Catherine Rameau sur l’étude de la voie de signalisation des strigolactones. J’ai montré, sur le modèle pois, que le niveau de transcrits du facteur de transcription, PsBRC1, l'homologue de TEOSINTE BRANCHED 1, est régulé par les strigolactones et permet de contrôler la ramification des plantes.
Entre 2013 et 2016, je poursuit la caractérisation entreprise durant ma thèse du récepteur putatif des strigolactones, dans le cadre d’un post-doctorat au SALK Institute, Etats-Unis, dans le laboratoire de Joanne Chory. En collaboration avec François-Didier Boyer de l’ICSN (CNRS/UPSaclay, Gif-sur-Yvette) j’identifie alors un mécanisme original de perception dans lequel le récepteur effectue une réaction enzymatique irréversible pour générer son propre ligand. Après un an d’ATER à l’IBPC sur la communication nucléo-chloroplastique, j’effectue entre 2017 et 2020 un second postdoctorat à l’IJPB, sur l’étude de l’évolution de la perception des strigolactones chez Physcomitrium patens (collaboration Sandrine Bonhomme, IJPB) et Phelipanche ramosa (collaboration Philippe Delavault, Université de Nantes).
Aujourd’hui je combine des approches de physiologie végétale, de génomique, de biochimie et de chimie analytique afin de déterminer les bases génétiques des interactions plantes-plantes au niveau de la rhizosphère, et tente d’identifier de nouveaux composés allélopathiques. La compréhension de ces mécanismes pourrait être exploitée en agriculture afin de développer de nouvelles approches d’agroécologie, notamment pour limiter l’usage des herbicides.