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Catherine RAMEAU Directrice de recherche

Signalisation des Composés Allélopathiques et des Strigolactones

Je suis Directrice de Recherche INRAE à l’IJPB et je m’intéresse depuis plus de 20 ans aux gènes et aux hormones régulant l’architecture des plantes (floraison, ramification) ce qui m’a conduit à me focaliser sur les strigolactones, dernière classe d’hormones végétales découverte.
Je dirige l’équipe CORAM (Contrôle de la RAMification des plantes) de l’IJPB et je suis auteur d’une cinquantaine de publications sur le contrôle de la ramification et de la floraison du pois (Pisum sativum) et sur les strigolactones. Plus récemment, le rôle des strigolactones dans la rhizosphère, notamment comme stimulant de la germination de plantes parasites, m’ont amené à proposer un nouveau projet de recherche sur les interactions plante-plante.


Parcours


Après avoir obtenu un Diplôme d'Ingénieur Agronome à Rennes avec une spécialité en Productions végétales et Amélioration des Plantes (1983), j’ai effectué une thèse à l’INRA de Fréjus et de Montpellier sur les plantes ornementales. En 1987, j’ai été recrutée à la Station de Génétique et d’Amélioration des Plantes (SGAP) de l’INRA de Versailles sur le programme de sélection de l’Asperge qui visait à la création d’hybrides F1 entièrement mâles. En 1990, avec la réorientation des thématiques de recherche de la SGAP et l’arrivée du modèle Arabidopsis, j’ai développé un programme de recherche sur l’architecture de la plante chez le pois.

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Intérêts scientifiques

Mes objectifs de recherche ont tout d’abord été de comprendre quels étaient les gènes et les signaux à longue distance impliqués dans le contrôle de la ramification par des approches de génétique et de physiologie (greffes, applications d’hormones…) pour lesquelles le pois est particulièrement adapté grâce à son architecture très simple. Ces travaux se sont basés sur une importante collection de mutants hyper-ramifiés de pois appelés ramosus (rms) et ont été menés en étroite collaboration avec le groupe de Christine Beveridge (University of Queensland, Brisbane). Avec la découverte des strigolactones comme hormone végétale, je me suis intéressée à l’évolution de la fonction et des voies de signalisation des strigolactones en tant qu’hormone végétale (avec utilisation du modèle mousse Physcomitrella patens) et en tant que signal majeur de la rhizosphère (rôles dans la mise en place de la symbiose mycorhizienne à arbuscules et comme stimulant de la germination de plantes parasites). Actuellement, je démarre un projet dont l’objectif est d’identifier les bases génétiques des interactions plante-plante liées à l’exsudation dans la rhizosphère de métabolites spécialisés, phénomène aussi appelé allélopathie, en utilisant le modèle Arabidopsis.
Catherine Rameau

Contacts

Contrôle de la ramification des plantes

Tél : 0130833183
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