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Sophie JASINSKI Chargée de recherche

Signalisation des Composés Allélopathiques et des Strigolactones

Je suis chargée de recherche à l’IJPB depuis 2008. Depuis septembre 2022, je m’intéresse aux interactions plantes-plantes au niveau de la rhizosphère dans l’objectif de contribuer au développement de molécules et de plantes adaptées à l’agroécologie et à une agriculture moins polluante.
J’ai effectué ma thèse sur le cycle cellulaire chez les plantes et plus particulièrement sur le rôle d’inhibiteurs de Cyclin-dependent-Kinase (CKI) dans le développement des plantes (tabac et Arabidopsis) sous la direction de Nathalie Glab à Orsay. Je me suis ensuite intéressée au rôle des interactions entre les gènes KNOX et les hormones (gibbérellines et cytokinine) dans le contrôle de l’activité méristématique chez Arabidopsis et la tomate dans le laboratoire de Miltos Tsiantis à l’université d’Oxford (2003-2006). De retour en France, à l’ENS de Lyon chez Charlie Scutt (laboratoire de reproduction et développement des plantes), j’ai étudié la régulation des facteurs de transcription CUP-SHAPED COTYLEDONS au cours du développement du carpelle dans un cadre «évo-dévo » (2006-2008).

En 2008, j’ai intégré l’IJPB à l’INRAE de Versailles pour développer une thématique sur la compréhension des mécanismes régulant l’homéostasie huile / protéine dans la graine d’Arabidopsis. L’objectif était d’identifier des facteurs génétiques qui régulent la répartition des réserves au sein de la graine par des approches de génétique quantitative et classique. Plusieurs QTL (Quantitative Trait Loci) et mutants EMS ont ainsi été étudiés.  

En septembre 2022, j’ai intégré l’équipe SAS pour participer avec Alexandre de Saint Germain à l’étude des interactions plante-plante via la libération de métabolites spécialisés dans la rhizosphère. Mon objectif est d’identifier des régulateurs de ces interactions, dites allélopathiques, par des approches de génétiques quantitative. A terme, ce projet combinant génétique, biochimie et chimie analytique permettra d’identifier de nouveaux composés allélopathiques et de développer de nouveaux génotypes adaptés aux pratiques culturales en accord avec l’agroécologie.
Sophie Jasinski

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