Je suis chargée de recherches INRAE à l’IJPB et j’étudie la signalisation d’une classe de phytohormones, les strigolactones, chez la mousse Physcomitrium patens, au niveau moléculaire et cellulaire. Je suis membre de l’équipe SAS (ex CORAM), qui s’intéresse aux métabolites spécialisés synthétisés par les plantes, ayant une fonction hormonale et/ou dans les interactions plante-plante (allélopathie).
Après un parcours scolaire réalisé à Caen (Calvados), j’ai intégré l’Ecole Normale Supérieure de Paris en 1985 et obtenu un magistère de Biologie-Biochime puis un DEA de Biologie Moléculaire et Cellulaire des Plantes de l’Université d’Orsay-Paris XI. Recrutée ASC en 1988 par l’INRA dans l’équipe de Georges Pelletier au Laboratoire de Biologie Cellulaire (Versailles), j’ai effectué ma thèse (1988-1992) sur le déterminisme de la stérilité mâle cytoplasmique Ogura chez le colza. Après un post-doc au John Innes Laboratory dans l’équipe de Robert Flavell, je suis revenue dans l’équipe de Georges Pelletier en tant que CR2. J’ai d’abord participé (avec Christine Horlow) au crible de mutations gamétophytiques chez la plante modèle Arabidopsis thaliana, à partir de la collection de mutants d’insertion créée à Versailles. Mes travaux se sont rapidement orientés vers la caractérisation de mutants gamétophytiques mâles, affectant le développement du tube pollinique. En 2002, j’ai rejoint l’équipe de Philippe Guerche, dont le projet était de déterminer l’implication du processus de dégradation des protéines via le protéasome dans le développement du gamétophyte mâle. En particulier, j’ai réalisé un nouveau crible de mutations affectant des gènes de protéines à boîte F essentiels (ou importants) pour le développement du grain de pollen d’Arabidopsis.
Fin 2010, j’ai changé de thématique en rejoignant l’équipe « Contrôle de la Ramification des Plantes » (CORAM) dirigée par Catherine Rameau. Depuis, je cherche à comprendre le rôle évolutif des strigolactones (SL), en m’intéressant plus particulièrement à la synthèse et à la signalisation de ces molécules chez la mousse modèle Physcomitrium patens. Avec mes collègues de l’équipe maintenant renommée « Signalisation des Composés Allélopathiques et des Strigolactones « (SAS), nous utilisons les avantages formidables offerts par le modèle P. patens et les outils disponibles de ciblage génique (recombinaison homologue et technologie CRISPR-Cas9) pour isoler des mutants affectés dans la synthèse et/ou la signalisation de molécules signal telles que les SL ou le mystérieux « ligand de la protéine KAI2 » (KL). Nous combinons la caractérisation génétique et moléculaire de ces mutants à des approches de biochimie enzymatiques (Alexandre de Saint Germain) et nous utilisons des analogues synthétiques de SL (François-Didier Boyer, ICSN), qui sont autant d’outils importants pour décrypter le rôle évolutif des SL.
Après un parcours scolaire réalisé à Caen (Calvados), j’ai intégré l’Ecole Normale Supérieure de Paris en 1985 et obtenu un magistère de Biologie-Biochime puis un DEA de Biologie Moléculaire et Cellulaire des Plantes de l’Université d’Orsay-Paris XI. Recrutée ASC en 1988 par l’INRA dans l’équipe de Georges Pelletier au Laboratoire de Biologie Cellulaire (Versailles), j’ai effectué ma thèse (1988-1992) sur le déterminisme de la stérilité mâle cytoplasmique Ogura chez le colza. Après un post-doc au John Innes Laboratory dans l’équipe de Robert Flavell, je suis revenue dans l’équipe de Georges Pelletier en tant que CR2. J’ai d’abord participé (avec Christine Horlow) au crible de mutations gamétophytiques chez la plante modèle Arabidopsis thaliana, à partir de la collection de mutants d’insertion créée à Versailles. Mes travaux se sont rapidement orientés vers la caractérisation de mutants gamétophytiques mâles, affectant le développement du tube pollinique. En 2002, j’ai rejoint l’équipe de Philippe Guerche, dont le projet était de déterminer l’implication du processus de dégradation des protéines via le protéasome dans le développement du gamétophyte mâle. En particulier, j’ai réalisé un nouveau crible de mutations affectant des gènes de protéines à boîte F essentiels (ou importants) pour le développement du grain de pollen d’Arabidopsis.
Fin 2010, j’ai changé de thématique en rejoignant l’équipe « Contrôle de la Ramification des Plantes » (CORAM) dirigée par Catherine Rameau. Depuis, je cherche à comprendre le rôle évolutif des strigolactones (SL), en m’intéressant plus particulièrement à la synthèse et à la signalisation de ces molécules chez la mousse modèle Physcomitrium patens. Avec mes collègues de l’équipe maintenant renommée « Signalisation des Composés Allélopathiques et des Strigolactones « (SAS), nous utilisons les avantages formidables offerts par le modèle P. patens et les outils disponibles de ciblage génique (recombinaison homologue et technologie CRISPR-Cas9) pour isoler des mutants affectés dans la synthèse et/ou la signalisation de molécules signal telles que les SL ou le mystérieux « ligand de la protéine KAI2 » (KL). Nous combinons la caractérisation génétique et moléculaire de ces mutants à des approches de biochimie enzymatiques (Alexandre de Saint Germain) et nous utilisons des analogues synthétiques de SL (François-Didier Boyer, ICSN), qui sont autant d’outils importants pour décrypter le rôle évolutif des SL.