Projet de Recherche
Les épiallèles sont des variants basés sur des marques épigénétiques transmises entre générations. Chez les plantes, ils représentent une source de variabilité phénotypique encore peu décrite et exploitée. Certains caractères agronomiques sélectionnés sont conditionnés par des épimutations héritables stabilisées au cours de la domestication et il est possible que les sélectionneurs aient historiquement sélectionné des caractères soumis à des variations épigénétiques.
Le changement climatique est à l’origine de nouveaux stress auxquels les cultures sont désormais soumises ; dans ce contexte, trouver de nouvelles sources permettant d’améliorer la résilience des plantes cultivées au stress hydrique, thermique, aux bioagresseurs, n’a jamais été aussi crucial. Toutes les possibilités doivent être explorées et l’épigénétique est clairement l’une d’entre elle puisque les découvertes réalisées dans ce domaine chez des espèces d’intérêt agronomique offrent de véritables perspectives d’innovation en amélioration des plantes.
Chez la tomate et chez Arabidopsis, nous cherchons notamment à associer des phénotypes à des modifications de l'épigénomes, à évaluer leur héritabilité et leur stabilité. Les outils d'analyse épigénomique, et notamment la bioinformatique, offrent la possibilité de capturer ces variations pour pouvoir ensuite les intégrer aux futurs programmes d'amélioration. Plusieurs pays (USA, Chine) investissent dans ce domaine. Pour maintenir leur position et rester compétitives, il est essentiel que la France et l'Europe développent des stratégies et des recherches similaires.
Les épiallèles sont des variants basés sur des marques épigénétiques transmises entre générations. Chez les plantes, ils représentent une source de variabilité phénotypique encore peu décrite et exploitée. Certains caractères agronomiques sélectionnés sont conditionnés par des épimutations héritables stabilisées au cours de la domestication et il est possible que les sélectionneurs aient historiquement sélectionné des caractères soumis à des variations épigénétiques.
Le changement climatique est à l’origine de nouveaux stress auxquels les cultures sont désormais soumises ; dans ce contexte, trouver de nouvelles sources permettant d’améliorer la résilience des plantes cultivées au stress hydrique, thermique, aux bioagresseurs, n’a jamais été aussi crucial. Toutes les possibilités doivent être explorées et l’épigénétique est clairement l’une d’entre elle puisque les découvertes réalisées dans ce domaine chez des espèces d’intérêt agronomique offrent de véritables perspectives d’innovation en amélioration des plantes.
Chez la tomate et chez Arabidopsis, nous cherchons notamment à associer des phénotypes à des modifications de l'épigénomes, à évaluer leur héritabilité et leur stabilité. Les outils d'analyse épigénomique, et notamment la bioinformatique, offrent la possibilité de capturer ces variations pour pouvoir ensuite les intégrer aux futurs programmes d'amélioration. Plusieurs pays (USA, Chine) investissent dans ce domaine. Pour maintenir leur position et rester compétitives, il est essentiel que la France et l'Europe développent des stratégies et des recherches similaires.
