Micropresse
Le projet MICROPRESSE est né d'un besoin de pouvoir presser de petites quantité de graines pour en extraire l'huile à des fins de recherche. Aucun dispositif existant n'étant satisfaisant, une équipe de chercheurs de l'INRA, du CNRS et d'AgroParisTech ont fait appel à un bureau d'ingénierie de l'industrie automobile pour réaliser une étude d'un nouveau concept de presse (étude et prototype financés par le Labex SPS et 3BCAR).
L'IDEX Paris-Saclay a ensuite financé au travers d'un projet de pré-valorisation, la construction d'un second prototype qui a totalement validé le concept et qui permet maintenant de presser et extraire l'huile d'une graine de soja, de moins de 100 mg de graines (colza ou arabidopsis) ou même de microalgues ou de levures. Ce projet de pré-valorisation a conduit à un dépôt de brevet. La technologie est maintenant développée par la start-up MatSep.
Développement d’une stratégie de biocontrôle
Bien que la contrainte abiotique soit considérée dans son ensemble comme le facteur le plus limitant en agriculture, les pertes pré‐ et post‐récolte occasionnées par les agents pathogènes microbiens n’en demeurent pas moins considérables, pouvant atteindre jusqu’à un tiers des rendements selon les espèces cultivées. L’utilisation d’intrants phytopharmaceutiques à activité biocide visant directement le microorganisme pathogène est à l’heure actuelle une option largement répandue pour combattre les maladies végétales. Il existe cependant une volonté des pouvoirs publics de trouver des alternatives plus durables. Le biocontrôle, défini comme « le recours à l’ensemble des méthodes utilisant des mécanismes naturels pour protéger les végétaux » (MAAF), est une des options envisagées. Celui-ci inclut l’emploi de « micro-organismes, macro-organismes, médiateurs chimiques et molécules d’origine animale, végétale et minérale » (MAAF). Dans le cadre du projet STOP PATHO financé par l’IDEX Paris-Saclay, nous avons identifié un lipide, l’acide 4-phénylbutyrique, que nous étudions (Cacas & Champion 2012 ; Vasselon et al. 2021) et souhaitons inclure à termes dans des dispositifs de biocontrôle pour lutter contre les maladies causées par des bactéries, des champignons et des oomycètes.
Responsable :
Jean-Denis Faure