Notre équipe s’intéresse aux processus génétiques contrôlant le fonctionnement des mitochondries et des chloroplastes chez les plantes. Ces organites jouent des rôles essentiels dans la production énergétique cellulaire.
Nos projets visent à déchiffrer les bases fonctionnelles et génétiques qui régissent la coopération entre certains gènes nucléaires et ceux des mitochondries et des chloroplastes. Nous cherchons à mieux comprendre le rôle de ce dialogue intergénomique dans le développement et la reproduction des plantes, mais aussi dans l’adaptation des végétaux à leur environnement. Nos plantes d’intérêt sont principalement la plante modèle Arabidopsis et certaines plantes cultivées comme le colza.
Les mitochondries et les chloroplastes ont une origine bactérienne et possèdent aujourd’hui un nombre de gènes insuffisant pour leur permettre un fonctionnement autonome. Ainsi la respiration cellulaire et de la photosynthèse nécessitent une interaction étroite entre le génome nucléaire et ceux des mitochondries et des chloroplastes. Ce dialogue noyau-cytoplasme s’est mis en place graduellement au cours de l’évolution. Nous étudions comment ce dialogue permet l'expression génique dans les mitochondries et les chloroplastes, en particulier la traduction mitochondriale. Nous nous intéressons également aux conséquences de perturbations de la co-adaptation noyau-cytoplasme sur le phénotype des plantes, en particulier sur le développement du pollen.
Nous utilisons des combinaisons génétiques basées sur des variants naturels ou obtenus en laboratoire. Nous mettons en œuvre des approches de génétique formelle et moléculaire, de biochimie et de cytologie.
Nos recherches contribuent à mieux comprendre les bases génétiques de la co-adaptation noyau-cytoplasme et comment elles contribuent à l'adaptation des plantes à leur environnement et à la spéciation.
Nous avons récemment montré que les interactions noyau-organites sont impliquées dans des caractères adaptatifs chez Arabidopsis thaliana comme la germination, par exemple.
Les stérilités polliniques induites par les interactions noyau-mitochondrie sont importantes pour la production de semences hybrides en agriculture, et contribuent aux barrières génétiques entre espèces. Mieux comprendre les mécanismes de ces stérilités contribuera à mieux contrôler la reproduction chez les plantes cultivées et à enrichir nos connaissances des mécanismes de spéciation.
Nous utilisons des combinaisons génétiques basées sur des variants naturels ou obtenus en laboratoire. Nous mettons en œuvre des approches de génétique formelle et moléculaire, de biochimie et de cytologie.
Nos recherches contribuent à mieux comprendre les bases génétiques de la co-adaptation noyau-cytoplasme et comment elles contribuent à l'adaptation des plantes à leur environnement et à la spéciation.
Nous avons récemment montré que les interactions noyau-organites sont impliquées dans des caractères adaptatifs chez Arabidopsis thaliana comme la germination, par exemple.
Les stérilités polliniques induites par les interactions noyau-mitochondrie sont importantes pour la production de semences hybrides en agriculture, et contribuent aux barrières génétiques entre espèces. Mieux comprendre les mécanismes de ces stérilités contribuera à mieux contrôler la reproduction chez les plantes cultivées et à enrichir nos connaissances des mécanismes de spéciation.
Responsable :
Hakim Mireau