J’étudie les modifications du métabolisme primaire au cours du vieillissement des plantes et recherche les acteurs du recyclage et de la remobilisation de l’azote en analysant les flux au niveau de la plante entière. Les mécanismes d'autophagie et de protéolyse sont au centre de ma recherche.
Parcours
En 1989 j’ai intégré l’Ecole Normale Supérieure de Paris au sein de laquelle j’ai suivi les enseignements du Magistère de Biologie. En 1992, j’ai effectué un DEA en phytopathologie puis obtenu en 1995 le titre de docteur en phytopathologie de l’Université Pierre et Marie Curie. Ma thèse portait sur les mécanismes d’acquisition du fer d’Erwinia chrysanthemi et leurs impacts sur l’agressivité de la bactérie. En 1996, j’ai intégré le laboratoire du Métabolisme de l’INRA de Versailles.
Intérêts scientifiques
Depuis mon intégration à l’INRA de Versailles en 1996, j’étudie les modifications du métabolisme et des flux azotés au cours de la sénescence foliaire et du vieillissement des plantes. En utilisant la variabilité naturelle chez Arabidopsis, j’ai pu (i) mettre au point les méthodes de marquage avec l'isotope 15N pour mesurer la remobilisation de l’azote au niveau plante entière chez Arabidopsis et (ii) définir les indicateurs à utiliser pour la comparaison des génotypes. En utilisant le marquage isotopique, je recherche également les acteurs du recyclage et de la remobilisation de l’azote au niveau cellulaire et tissulaire. Par génétique reverse, j'évalue l'effet sur les flux d’azote au niveau plante entière de mutations affectant des acteurs métaboliques identifiés. Je m’intéresse principalement aux gènes de la voie de l'assimilation de l’azote (glutamine synthétase, asparagine synthétase), de l’autophagie et aux protéases vacuolaires. Les études multiomics que nous menons en collaboration avec les plateforme de protéomique (PAPSSO INRAe; PROTEOGEN Université de Caen) et l'Observatoire du Végétal de l'IJPB (plateforme de chimie) permettent d’identifier de nouveaux phénotypes chez nos mutants d'intérêt, d’identifier leurs désordres métaboliques et de trouver de nouveaux partenaires et candidats susceptibles de participer au recyclage nutritionnel. L'étude du rôle des mécanismes d'autophagie et de protéolyse dans le recyclage nutritionnel est au centre de mon activité scientifique.
https://ijpb.versailles.inrae.fr/actualites/interview-de-celine-masclaux-daubresse-pour-le-quotidien-le-monde
Responsabilités administratives
Responsable de l'équipe SATURNE depuis 2013, je partage la responsabilité de l'équipe avec Fabien Chardon depuis aout 2024.
Depuis le 1er avril 2023 je suis Cheffe de département adjoint (CDA) du département BAP (Biologie et Amélioration des Plantes) de INRAE. https://ijpb.versailles.inrae.fr/actualites/celine-masclaux-daubresse-adjointe-a-la-cheffe-du-departement-inrae-biologie-et-amelioration-des-plantes
En 1989 j’ai intégré l’Ecole Normale Supérieure de Paris au sein de laquelle j’ai suivi les enseignements du Magistère de Biologie. En 1992, j’ai effectué un DEA en phytopathologie puis obtenu en 1995 le titre de docteur en phytopathologie de l’Université Pierre et Marie Curie. Ma thèse portait sur les mécanismes d’acquisition du fer d’Erwinia chrysanthemi et leurs impacts sur l’agressivité de la bactérie. En 1996, j’ai intégré le laboratoire du Métabolisme de l’INRA de Versailles.
Intérêts scientifiques
Depuis mon intégration à l’INRA de Versailles en 1996, j’étudie les modifications du métabolisme et des flux azotés au cours de la sénescence foliaire et du vieillissement des plantes. En utilisant la variabilité naturelle chez Arabidopsis, j’ai pu (i) mettre au point les méthodes de marquage avec l'isotope 15N pour mesurer la remobilisation de l’azote au niveau plante entière chez Arabidopsis et (ii) définir les indicateurs à utiliser pour la comparaison des génotypes. En utilisant le marquage isotopique, je recherche également les acteurs du recyclage et de la remobilisation de l’azote au niveau cellulaire et tissulaire. Par génétique reverse, j'évalue l'effet sur les flux d’azote au niveau plante entière de mutations affectant des acteurs métaboliques identifiés. Je m’intéresse principalement aux gènes de la voie de l'assimilation de l’azote (glutamine synthétase, asparagine synthétase), de l’autophagie et aux protéases vacuolaires. Les études multiomics que nous menons en collaboration avec les plateforme de protéomique (PAPSSO INRAe; PROTEOGEN Université de Caen) et l'Observatoire du Végétal de l'IJPB (plateforme de chimie) permettent d’identifier de nouveaux phénotypes chez nos mutants d'intérêt, d’identifier leurs désordres métaboliques et de trouver de nouveaux partenaires et candidats susceptibles de participer au recyclage nutritionnel. L'étude du rôle des mécanismes d'autophagie et de protéolyse dans le recyclage nutritionnel est au centre de mon activité scientifique.
https://ijpb.versailles.inrae.fr/actualites/interview-de-celine-masclaux-daubresse-pour-le-quotidien-le-monde
Responsabilités administratives
Responsable de l'équipe SATURNE depuis 2013, je partage la responsabilité de l'équipe avec Fabien Chardon depuis aout 2024.
Depuis le 1er avril 2023 je suis Cheffe de département adjoint (CDA) du département BAP (Biologie et Amélioration des Plantes) de INRAE. https://ijpb.versailles.inrae.fr/actualites/celine-masclaux-daubresse-adjointe-a-la-cheffe-du-departement-inrae-biologie-et-amelioration-des-plantes